Publié dans Société

Ambohidrapeto - Les pollueurs sur la voie publique sanctionnés

Publié le lundi, 07 août 2023

Devant l’attitude de quelques habitants de la Commune d’Ambohidrapeto, les autorités communales ont prévenu ceux qui jettent encore des déchets dans la rue qu’ils encourent une amende de 10.000 ariary.

En effet, le maire a décidé que si la campagne de sensibilisation ne marche pas et que les mauvaises habitudes de certains habitants dans sa Circonscription continuent, la Commune va traquer ceux qui jettent sciemment leurs déchets sur la voie publique.

Cette action entre dans le cadre de la lute contre les maladies engendrées par la saleté et l’insalubrité comme la gale, la peste et la poliomyélite. Il s’agit aussi d’avoir une Commune où il fait bon vivre avec de l’air pur. « La propreté et la bonne santé sont acquis en commençant par le respect de soi. Celui qui ne salit pas participe déjà à l’assainissement », selon le slogan de la Commune.

Tout le monde est concerné par cette amende. En effet, il n’y a pas que les porteurs de déchets ménagers ou les commis qui vont être punis. Les commissionnaires y seront également inclus. D’ailleurs, ce sont ces derniers, considérés comme étant la source des déchets, qui paieront l’amende.

La Mairie d’Ambohidrapeto a également ouvert un numéro de téléphone pour dénoncer ceux qui ne respectent pas les heures et les endroits réservés au dépôt des ordures. On pourra ainsi dénoncer les noms et les lieux où ils habitent afin que les responsables au sein de la Commune puissent les attraper et leur coller l’amende.

« C’est une bonne décision de punir ceux qui ne respectent pas les autres en jetant à tout-va leurs ordures, les eaux usées, sans parler des urines et des excréments transportés dans les pots et jetés dans les canaux publics et même dans la rue », s’est exprimée Felana, une riveraine. Elle a ajouté que ces comportements sont même qualifiés d’empoisonnement des concitoyens. « L’amende de 10.000 ariary est même insuffisante au vu de la gravité de ces comportements. Cependant, du côté de la Commune, elle doit aussi assurer l’enlèvement des ordures à temps et ajouter des bacs à ordures afin d’éviter que les déchets débordent sur la voie publique ».

Par ailleurs, la Commune d’Ambohidrapeto a aussi sensibilisé ses habitants à avoir leur propre puits où jeter les déchets ménagers autres que les produits non dégradables, en particulier les sachets en plastique. Le compost qui en découlera pourrait être utilisé comme des engrais destinés aux cultures. En plus d’éviter un remplissage inutile des bacs à ordures, le tri des déchets servira ainsi pour l’amélioration de la production dans les champs.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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